Le mercure est particulièrement préoccupant car il attaque directement le système nerveux. Une consommation régulière peut entraîner des troubles de la mémoire, des difficultés de concentration et, dans les cas graves, des lésions neurologiques permanentes. Les femmes enceintes sont encore plus exposées au risque, car le mercure peut traverser la barrière placentaire et affecter le développement cérébral du fœtus.
Le maquereau royal est particulièrement problématique car il peut vivre plus de 30 ans et passer des décennies à accumuler des toxines dans ses tissus adipeux. En mangeant ce poisson apparemment sain, vous absorbez une dose concentrée de polluants environnementaux qui s’accumulent depuis peut-être plus longtemps que votre vie.
Le collecteur de toxines centenaire : l’hoplostète orange
Si l’hoplostète orange peut paraître exotique et appétissant sur un menu de restaurant, vous mangez en réalité un dépotoir de déchets toxiques. Ce poisson des profondeurs peut vivre jusqu’à 150 ans, ce qui en fait l’une des espèces de poissons les plus longévives de la planète.
Considérez les changements environnementaux de ces 150 dernières années : déchets industriels, retombées nucléaires, ruissellement de produits chimiques et de nombreux autres polluants ont progressivement pénétré nos océans. L’hoplostète orange, avec sa longévité exceptionnelle, a été exposé à tous ces polluants, accumulant progressivement du mercure, de l’arsenic, du cadmium et du plomb dans son organisme.
la suite dans la page suivante