Mon père m’a mise à la porte quand il a découvert que j’étais enceinte — 18 ans plus tard, mon fils lui a rendu visite

« Je ne gâche rien », avais-je dit, calmement mais fermement. « Je peux le faire. Je vais le faire. »

Un père qui parle à sa fille | Source : Midjourney

Un père qui parle à sa fille | Source : Midjourney

Il a repoussé sa chaise et s’est levé. Il a marché jusqu’à la porte d’entrée. Il l’a ouverte.

 

 

« Tu veux élever un enfant bâtard avec un garçon fauché ? », a-t-il marmonné, les yeux rivés sur la rue au-delà du porche. « Alors va le faire toute seule. »

C’est tout. Pas de cris. Pas de questions. Juste une phrase qui a mis fin à tout.

J’avais dix-sept ans. Et tout à coup, je me suis retrouvée sans domicile.

Une adolescente en détresse | Source : Midjourney

Une adolescente en détresse | Source : Midjourney

Mon père – un homme d’affaires bien connu qui possédait une chaîne de garages automobiles prospères – ne m’a jamais accordé la moindre attention.

 

 

Pas un appel. Pas un centime. Je ne pense pas qu’il m’ait jamais cherché.

Pour lui, j’avais fait mon lit. Et il s’est contenté de me laisser m’y coucher, peu importe qu’il fût froid ou cassé.

Le père de mon bébé n’a pas fait long feu non plus. Deux semaines après avoir quitté la maison de mon père, il a cessé de répondre à mes appels. Il m’avait fait des promesses, il m’avait dit qu’il me soutiendrait, qu’il ferait ce qu’il faut. Mais les promesses ne paient pas les couches. Ou le loyer. Ou les factures d’hôpital.

Une femme enceinte à l'hôpital | Source : Pexels

Une femme enceinte à l’hôpital | Source : Pexels

Alors je me suis débrouillée seule.

J’ai trouvé un studio délabré à la périphérie de la ville. Il y avait des cafards dans les murs et un chauffage qui ne fonctionnait que quand il le voulait, mais c’était le mien. J’ai travaillé la nuit pour nettoyer des immeubles de bureaux. Pendant la journée, je remplissais les rayons d’une épicerie jusqu’à ce que mon ventre devienne trop gros et que mon dos lâche.

voir la suite à la page suivante

Laisser un commentaire