Dans une nouvelle chronique percutante diffusée sur Toxin Media, Roxane d’Espalungue démonte avec un mélange d’ironie mordante et de lucidité politique la stratégie du président Macron face à la Russie. Pour elle, l’embrasement soudain autour de la “menace russe” n’est ni anodin ni spontané. Il s’agirait, au contraire, d’un nouvel écran de fumée utilisé pour détourner l’attention des difficultés intérieures et recentrer l’autorité présidentielle.
Une guerre pour rassembler et détourner
“Emmanuel Macron joue à la guerre”, déclare d’entrée Roxane d’Espalungue. Selon elle, cette rhétorique guerrière s’inscrit dans une logique bien rodée : utiliser la peur comme levier politique. Après le Covid, l’inflation, le terrorisme, voici donc l’épouvantail russe, agité pour mobiliser l’opinion et resserrer les rangs derrière le chef de l’État. Une stratégie qui, selon elle, permet aussi de justifier de nouvelles dépenses, de faire diversion et de marginaliser les voix critiques.
Les chaînes d’information en continu participeraient pleinement à cette mise en scène. Sur LCI, on a même entendu : “Est-on prêt à sacrifier Lyon ou Marseille pour Vierzon ?” Une phrase censée illustrer les enjeux de dissuasion nucléaire, mais qui traduit surtout un climat anxiogène entretenu méthodiquement.