La solitude d’une petite fille différente
Outre la douleur physique, la petite Lei souffre aussi d’une profonde isolement. Fragile, son système immunitaire ne lui permet pas de jouer avec d’autres enfants. Dans son quotidien, elle trouve du réconfort auprès d’un chiot, de quelques canards et des bras aimants de son père. Une vie simple, faite de jeux improvisés, de petites balades, de pêche au bord de l’eau… comme pour figer le temps.
Un espoir mince… mais encore présent
Les médecins ont toutefois évoqué une possibilité : une greffe de cellules souches. Malheureusement, ni la mère ni le père ne sont compatibles. Alors, ils prennent une décision difficile : avoir un second enfant, dans l’espoir que le nouveau-né puisse sauver sa grande sœur. La mère est enceinte, l’accouchement est prévu en juillet. Mais là encore, le coût de la procédure atteint environ 1 500 euros, une somme aujourd’hui hors de leur portée.
Une tombe creusée avec amour
C’est alors que Liyong, épuisé par l’impuissance, prend la pelle. Non par résignation, mais par tendresse. Il veut que sa fille, encore pleine de vie, s’habitue doucement au froid de la terre. Il transforme la tombe en une petite grotte accueillante, où il joue avec elle. Une tentative poignante d’apprivoiser la peur, de donner un sens à l’inacceptable.
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