Selon lui, « les ARN vaccinaux sont ultra-stabilisés, bien différents des ARN naturels ». Cette stabilité exceptionnelle serait rendue possible par leur encapsulation dans des nanoparticules lipidiques, qui facilitent leur entrée dans les cellules. Mais ces particules protectrices pourraient aussi conférer une résistance accrue à la chaleur de la cuisson et à l’acidité gastrique, ce qui laisse ouverte la possibilité que l’ARN reste actif même après ingestion.
À ce stade, seuls certains canards sont vaccinés avec cette technologie. Cependant, l’autorisation a déjà été étendue aux poules, ce qui pourrait rapidement accroître la part de viande concernée dans les rayons. Quant aux bovins et ovins, ils restent pour l’instant soumis à des vaccins plus traditionnels, à virus inactivé, notamment contre la fièvre catarrhale.
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