
Les scientifiques nous avertissent que notre façon de cuisiner le riz est nocive pour notre santé !
Le riz, cultivé dans des champs inondés, absorbe l’arsenic présent dans l’eau et le sol environnant. Cet arsenic peut provenir de sources naturelles, comme la roche-mère, ou résulter de l’utilisation de pesticides et de polluants industriels. Au Bangladesh, par exemple, l’eau des rizières est fortement contaminée en raison de la teneur élevée en arsenic de la nappe phréatique.
L’arsenic présent dans le riz est principalement sous forme inorganique, la plus toxique pour l’organisme humain. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) indique que l’exposition chronique à de faibles doses d’arsenic peut causer des lésions cutanées, des troubles neurologiques, des maladies cardiovasculaires, ainsi que des cancers de la peau, des poumons et de la vessie. Ces problèmes de santé résultent de l’accumulation progressive de l’arsenic dans l’organisme, un phénomène dangereux pour les consommateurs réguliers de riz.
Pour comprendre comment limiter l’arsenic dans le riz, le professeur Andy Meharg, de l’université Queen’s de Belfast, a testé trois méthodes de cuisson. Les résultats de ses recherches démontrent que certaines techniques permettent de réduire significativement la quantité d’arsenic :