Les dramatiques conséquences du paracétamol

Comment en sommes-nous arrivés là ?

Depuis 150 ans maintenant, notre civilisation fabrique des médicaments antidouleur à l’échelle industrielle. En grande partie, l’industrie pharmaceutique d’origine germanique s’est construite sur l’aspirine (Bayer), les opiacées (morphine) et aujourd’hui sur toute la gamme des analgésiques (paracétamol, ibuprofène) et AINS (anti-inflammatoires non-stéroïdiens, comme le Diclofénac).
paracetamol

Un cliché d’une toute petite partie des installations industrielles pharmaceutiques de Bâle, sur les bords du Rhin.

Tous ces produits visent à bloquer nos douleurs physiques. Nos pharmacies sont principalement remplies de milliers de boîtes de toutes les couleurs pour stopper les douleurs. Il existe plus de 60 formules différentes à base de paracétamol. Vous les voyez remplir les murs des pharmacies de petits cartons multicolores. Le paracétamol est un des seuls médicaments à être distribué librement dans les avions, lesécoles. Les hôpitaux en font une consommation pharaonique, et en ajoutent presque systématiquement dans les perfusions. Supprimer la douleur, c’est au fond le plus vieux rêve de l’homme. Ces médicaments ont donc été vus, dans un premier temps, comme un immense bond en avant pour l’humanité. Problème : on ne peut anesthésier sa propre douleur sans anesthésier aussi le trésor le plus précieux de l’humanité, celui qui nous a toujours empêchés de nous détruire : la compassion. En inventant et en diffusant à l’échelle mondiale ces médicaments, nous avons attaqué sans le savoir, sans nous en douter, le sentiment le plus humain, les plus nécessaire, le plus bénéfique.

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