Dans plusieurs régions du monde, les mangoustes ont été introduites avec l’idée de résoudre des problèmes d’invasions de rongeurs ou de serpents. À Cuba, en Croatie, en Jamaïque, ou encore en Haïti, ces animaux ont souvent eu un impact négatif. Par exemple, en Jamaïque, leur introduction a provoqué une épidémie de tiques après que les mangoustes ont décimé les populations d’oiseaux locaux, qui se nourrissaient d’insectes.
L’expérience japonaise montre qu’il est possible de maîtriser une population invasive si l’on agit assez tôt. La réussite d’Amami Oshima est unique en son genre, et elle pourrait servir de modèle pour d’autres pays confrontés à des problèmes similaires.
Cependant, cette victoire met en lumière les conséquences imprévues de l’introduction d’espèces étrangères, et montre combien il est difficile de corriger ces erreurs une fois commises.
Source : WATOP