Quelques jours plus tard, Marcel reçut une réponse urgente de son fils :
« Papa,
Par pitié, ne retourne pas la terre du champ derrière la maison ! C’est là que j’ai enterré tout l’argent du braquage !
Je t’en supplie, n’y touche pas.
Ton fils,
Paul. »
Mais le destin avait ses oreilles. Avant même que Marcel ne lise la lettre en paix, elle fut interceptée par les autorités pénitentiaires, qui alertèrent immédiatement la police.
Le lendemain matin, à l’aube, plusieurs véhicules de gendarmerie débarquèrent à la ferme. Une douzaine d’agents fouillèrent le champ à coups de pelles, détecteurs de métaux et chiens renifleurs. Ils retournèrent chaque mètre carré de terre avec une minutie militaire.
Mais ils ne trouvèrent rien.
Pas la moindre trace d’argent. Pas même une pièce.
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