Glycémie : ce fruit d’été qu’on aime tant fait grimper le taux de sucre plus vite que le sucre pur

Elle fait partie des plaisirs les plus simples de l’été : la pastèque, avec sa chair rouge éclatante, sa texture désaltérante et sa promesse de fraîcheur. On l’adore en tranches, en cubes, ou même mixée en smoothie. Pourtant, derrière ses allures de fruit “santé”, se cache un effet moins connu sur notre organisme — et notamment sur notre taux de sucre dans le sang.

Un faux ami pour la glycémie ?

Longtemps considérée comme une alliée minceur grâce à sa richesse en eau et sa faible teneur en calories, la pastèque revient en force sur toutes les tables dès que le thermomètre grimpe. Mais des études récentes alertent : ce fruit au goût doux et innocent peut provoquer des hausses rapides du taux de sucre sanguin, parfois plus marquées que celles provoquées par le sucre blanc lui-même.

Pourquoi ? Parce qu’il contient très peu de fibres et quasiment aucune graisse ou protéine — des éléments qui, habituellement, ralentissent l’absorption du sucre. Résultat : une fois en bouche, ses sucres (glucose + fructose) sont absorbés à toute vitesse, provoquant un pic métabolique rapide, notamment chez les personnes de plus de 50 ans ou ayant une sensibilité à l’insuline.

Un index glycémique qui surprend

L’index glycémique (IG) de la pastèque varie entre 72 et 80, selon les variétés, ce qui la place parmi les fruits à IG élevé. À titre de comparaison : une pomme a un IG de 38, une fraise 41, et le sucre blanc, autour de 65.

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