Le processus de cryogénisation suit un protocole minutieux :
- Adhésion préalable à une entreprise spécialisée (cotisation annuelle d’environ 370 €).
- Déclenchement à la mort légale : les équipes interviennent immédiatement.
- Refroidissement rapide avec de la glace et maintien de l’irrigation sanguine artificielle.
- Injection de cryoprotecteurs (antigels médicaux) pour éviter que les cellules n’éclatent sous l’effet de la glace.
- Refroidissement final à -196 °C dans un réservoir d’azote liquide.
Ce processus, appelé vitrification, transforme les tissus en une sorte de « verre biologique » : un état stable, sans formation de cristaux, permettant une conservation potentiellement longue.
Et le réveil, c’est pour quand ?
C’est là que le bât blesse. Pour l’instant, aucune technologie ne permet de réanimer un corps vitrifié. Pas plus qu’on ne sait encore guérir la plupart des maladies à l’origine de ces décès. Les partisans de la cryogénie misent sur les avancées futures : nanomédecine, thérapies cellulaires, clonage ou transfert de conscience.
En attendant, plus de 500 personnes sont déjà conservées en cryogénisation, et plus de 5 000 autres ont signé pour tenter l’expérience.
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