Figé dans le temps : le premier homme conservé par cryogénie attend toujours d’être réanimé

Le processus de cryogénisation suit un protocole minutieux :

  1. Adhésion préalable à une entreprise spécialisée (cotisation annuelle d’environ 370 €).
  2. Déclenchement à la mort légale : les équipes interviennent immédiatement.
  3. Refroidissement rapide avec de la glace et maintien de l’irrigation sanguine artificielle.
  4. Injection de cryoprotecteurs (antigels médicaux) pour éviter que les cellules n’éclatent sous l’effet de la glace.
  5. Refroidissement final à -196 °C dans un réservoir d’azote liquide.

Ce processus, appelé vitrification, transforme les tissus en une sorte de « verre biologique » : un état stable, sans formation de cristaux, permettant une conservation potentiellement longue.

Et le réveil, c’est pour quand ?

C’est là que le bât blesse. Pour l’instant, aucune technologie ne permet de réanimer un corps vitrifié. Pas plus qu’on ne sait encore guérir la plupart des maladies à l’origine de ces décès. Les partisans de la cryogénie misent sur les avancées futures : nanomédecine, thérapies cellulaires, clonage ou transfert de conscience.

En attendant, plus de 500 personnes sont déjà conservées en cryogénisation, et plus de 5 000 autres ont signé pour tenter l’expérience.

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