Des études ont déjà montré que les personnes traitées contre l’herpès ou le zona (deux maladies virales qui peuvent se cacher dans le cerveau) présentent un risque réduit de développer une démence. Cela suggère que certains médicaments antiviraux pourraient ralentir ou prévenir les maladies neurodégénératives.
Cependant, une question majeure reste en suspens : le microbiote cérébral possède-t-il aussi un rôle protecteur ? Tout comme le microbiote intestinal contribue à notre immunité, certaines bactéries présentes dans le cerveau pourraient être bénéfiques. Pour l’instant, la recherche ne fait que commencer et de nombreuses études seront nécessaires pour comprendre les interactions complexes entre microbes et cerveau.
Un nouveau champ d’exploration pour la science
Si le concept de microbiote cérébral reste encore peu exploré, il est clair que la vision du cerveau comme un organe isolé est désormais dépassée. Ces découvertes offrent de nouvelles perspectives médicales et pourraient conduire à des approches thérapeutiques innovantes contre les maladies neurodégénératives.