Certains médicaments courants pourraient augmenter de 30 % le risque de cancer, selon un oncologue

C’est une révélation qui secoue la communauté scientifique et inquiète de plus en plus les consommateurs : des compléments alimentaires courants, souvent perçus comme inoffensifs, pourraient accroître le risque de cancer. Une habitude quotidienne, apparemment anodine, mais qui, selon le Dr Mohammad Muneeb Khan et l’association « Killing Cancer Kindly », serait loin d’être sans risques lorsqu’elle est mal encadrée.
Alors que des millions de personnes avalent chaque jour leurs comprimés de multivitamines, pensant renforcer leur santé, cette pratique pourrait en réalité avoir des effets délétères, notamment en favorisant la prolifération de cellules cancéreuses. Décryptage.

Des compléments perçus comme des alliés… qui pourraient devenir des ennemis discrets

Qui n’a jamais glissé une gélule multicolore dans son sac, en pensant bien faire ? Les multivitamines sont devenues des incontournables des rayons santé, souvent présentées comme des alliées bien-être. Pourtant, sous cette image rassurante, certains compléments cacheraient des dangers méconnus, notamment lorsqu’ils sont consommés sans suivi médical approprié.

Selon les recherches du Dr Khan, la prise excessive de vitamines B6, B9 (acide folique) et B12 pourrait élever de 30 % le risque de développer certains cancers, notamment du poumon et de la prostate.
Ces chiffres sont issus d’études sérieuses qui poussent désormais les experts à réclamer une régulation plus stricte et une information renforcée du public.

Pourquoi ces vitamines synthétiques posent problème ?
La nuance est essentielle : ce sont les vitamines synthétiques, sous forme de compléments, qui sont pointées du doigt, et non celles naturellement présentes dans les aliments.

Dans une assiette de crudités ou de fruits de saison, les vitamines sont absorbées progressivement, au rythme dont le corps a besoin.

Mais lorsqu’on ingère un complément concentré, les vitamines inondent rapidement le sang, créant un surplus dont certaines cellules, y compris les cancéreuses, peuvent profiter.

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