« Addictions : les chaînes invisibles de nos blessures silencieuses »

On dit que le mot addiction vient de « non-dit », de ce qui est coincé dans la mémoire du corps et du système familial. Une douleur non résolue, un duel non élaboré, un amour qui n’est jamais venu. Qu’est-ce que quelqu’un tombe dans une addiction cherche à éviter ? Quelle histoire continue de résonner dans sa vie sans que je puisse l’arrêter ?
Les substances, les habitudes, les obsessions… toutes sont des manifestations d’un besoin plus profond.

Drogues (cocaïne, marijuana, héroïne, etc. ) cherchent à se déconnecter d’une réalité insupportable, à oublier une blessure du passé ou à briser un lien avec l’autorité qui a été vécue comme oppressante.

L’alcool étouffe la peur de ressentir, le besoin d’échapper à la vie, la douleur d’une mère absente ou un amour qui n’a pas pu tenir.
Le tabac cherche à combler un vide maternel, à combler le manque de contact émotionnel ou à générer un sentiment momentané de calme.
Le sucre et le chocolat tentent de compenser l’absence d’amour et de tendresse, la faim de douceur que l’enfance n’a pas pu satisfaire.
Le sexe sans conscience remplace la vraie connexion par une recherche physique constante, confondant désir et amour.
Surtravailler est une course sans fin pour faire preuve de courage, pour sentir que l’on suffit dans un monde où la productivité vaut plus que sa propre vie.
L’exercice compulsif essaie de sculpter un corps qui ne sera peut-être jamais suffisant pour ceux qui ne s’acceptent pas.
Les courses compulsives remplissent des chariots vides comme ceux qui essayent de combler le vide intérieur avec des objets qui ne suffiront jamais.

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