Une autre manière de vieillir
Jean est devenu, sans le vouloir, mon exemple vivant de ce que peut être le vieillissement lorsqu’on refuse d’adopter le discours dominant sur le déclin. Il mène sa vie avec la même énergie qu’à cinquante ans, peut-être davantage, maintenant qu’il n’a plus les contraintes d’une carrière exigeante ni la charge quotidienne d’élever des enfants.
L’observer traverser ses soixante-dix ans m’a appris que la différence entre ceux qui s’épanouissent et ceux qui s’éteignent dépend souvent de choix très simples, répétés jour après jour.
Quand la société nous dit de ralentir
Notre culture a tendance à présenter la soixantaine comme un compte à rebours vers l’insignifiance. Les modèles de vieillissement « réussi » montrent pourtant que les attentes négatives deviennent souvent des prophéties autoréalisatrices.
Or, de plus en plus de personnes prouvent qu’il existe une faible corrélation entre l’âge chronologique et l’âge fonctionnel. Ces exemples ne sont pas des exceptions dues à la génétique : ce sont des individus qui ont compris que les capacités se conservent par l’usage, et non par le repos.
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