L’acrylamide, une substance classée comme « cancérogène probable » par le Centre international de recherche sur le cancer, a été détectée dans tous les cafés analysés, qu’ils soient issus de l’agriculture conventionnelle ou biologique. Bien que les niveaux d’acrylamide présents soient faibles et jugés sans gravité immédiate pour la santé, cette contamination reste un sujet de préoccupation. En effet, cette substance se forme naturellement lors de la torréfaction, processus indispensable à la production du café.
Absence de pesticides, mais formation d’hydrocarbures
L’enquête apporte toutefois une bonne nouvelle : aucun des 51 cafés testés ne contient de résidus de pesticides. Cela s’explique par la torréfaction, qui utilise des températures élevées avoisinant les 200°C, permettant de détruire ou volatiliser la plupart des molécules de pesticides.
Cependant, ce même processus contribue à la formation d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), substances reconnues comme cancérigènes par les autorités de santé. Si les taux relevés dans les produits analysés ne sont pas alarmants, 60 Millions de consommateurs recommande de rester vigilant, notamment pour les capsules des marques Planteur des tropiques et Carte noire, ainsi que pour les décaféinés L’Or, qui présentent des concentrations relativement élevées en HAP.
