Cela ressemblait à une journée ordinaire pour Marie, 56 ans. Tandis qu’elle s’occupait de son potager derrière la maison, une douleur sourde dans le bas-ventre la cloua soudainement sur place. Était-ce un simple malaise ? Un coup de fatigue ? Ou le signe d’un mal plus grave ? Terrifiée, elle regagna la maison, le cœur lourd, persuadée que quelque chose d’irrémédiable se préparait.
Son mari, Marc, lui, ne voyait rien venir. À ses yeux, c’était probablement un excès de travail ou la chaleur d’une journée d’été. Mais Marie sentait bien que ce n’était pas ordinaire. Les douleurs, l’inconfort, la fatigue… Et surtout ce ventre qui semblait enfler au fil des semaines.
Quand les symptômes ne mentent pas
« Je dois être en train de mourir », pensait-elle, convaincue d’être atteinte d’une maladie grave. Pourtant, après une visite à la maison de santé du village, l’infirmière Claire, bienveillante mais alarmée, lui ordonna des examens plus poussés. Ce qu’elle découvrit ensuite la laissa sans voix.
Le verdict tomba : Marie était enceinte… de jumeaux.
À 56 ans, après la ménopause, et sans aucun traitement particulier, cette grossesse relevait d’un phénomène rarissime. Mais pour Marie, ce fut un choc. « Ce n’est pas possible », répétait-elle en boucle. Et pourtant, les résultats étaient formels.
Un séisme familial
Annoncer la nouvelle à Marc ne fut pas une mince affaire. Lui non plus n’y croyait pas. Et lorsqu’ils durent partager la nouvelle avec leur fille Irène, la réaction fut encore plus brutale. Elle refusa net de les soutenir, jugeant leur décision irréfléchie et déraisonnable.
Cette tension familiale transforma la joie en tourment. Mais Marc, ébranlé mais amoureux, choisit de rester. « Peut-être est-ce une seconde chance », dit-il simplement.
Une grossesse à haut risque
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